Devoir manager des collaborateurs difficiles est un véritable défi mais que tout manager est confronté assez régulièrement. Pour y parvenir sans trop de dégâts, certaines qualités sont essentielles, notamment beaucoup de patience, de la maîtrise de soi, du tact et de la diplomatie mais aussi suffisamment de recul.
Un exercice de haute voltige
Déjà, lorsqu’on parle de collaborateurs difficiles, cela ne veut pas dire forcément collaborateurs incompétents ou bons à être remerciés. Cela signifie tout simplement qu’ils ont besoin de recadrage, d’une attention particulière dans leur mode de fonctionnement. Le tout dans le but d’atteindre et de maintenir une bonne ambiance au travail, pour le bien-être des autres collaborateurs et pour l’entreprise en général. Le comportement de ces collaborateurs dits difficiles peuvent être soit volontaires soit involontaires. Mais quoi qu’il en soit, c’est inapproprié dans un cadre professionnel, d’où le rôle du manager pour le recadrage. L’objectif étant de ne pas blesser ni d’enfoncer le ou les collaborateur/s concerné/s tout en ne le/s laissant pas prendre le dessus, il faut admettre que l’exercice n’est pas de tout repos.
Agir pour qu’ils comprennent
Face à des collaborateurs qui, constamment, semblent jeter le trouble au sein d’une entreprise. Si le manager doit veiller à ne pas l’invectiver, ce qui ne ferait qu’aggraver le problème, il doit veiller aussi à ce que les collaborateurs incriminés n’aient pas l’ascendant sur le reste de l’équipe. Le plus important, c’est d’agir au plus vite car les conséquences sur l’entreprise finiraient par gâcher beaucoup de choses. Le rendement serait diminué, l’image de l’entreprise entachée, du temps perdu et une atmosphère malsaine au travail, etc. Les approches du manager seront en fonction du caractère des collaborateurs en question. Il n’agira pas de la même façon avec un retardataire ou un colérique, avec un angoissé et un négatif.